L’article “Quelques remarques sur les enceintes en pierre sèche des habitats traditionnels actuels de l’île de Sumba (Indonésie)” publié dans le volume “Les enceintes néolithiques du Nord-ouest de l’Europe”, EUD, Dijon.

Vue aérienne d’une maison royale et village au loin

Sumba, située au sud de l’archipel indonésien, est surtout connue des archéologues pour son mégalithisme funéraire. Ce n’est pas le seul aspect vivace des pratiques traditionnelles, nombreux étant encore aujourd’hui les habitants qui respectent la coutume. Cette île fait l’objet depuis 2015 de recherches ethnoarchéologiques par des chercheurs de l’Université de Strasbourg (i.e. Christian Jeunesse), auxquels se sont ajoutés depuis 2018 des chercheurs de l’Université de Bourgogne (Anthony Denaire). L’un des principaux objectifs de la mission 2019 était d’étudier l’organisation des habitats, la genèse des microrégions et les enceintes qui entourent les villages. Ces enceintes se présentent sous la forme de murs en pierre sèche à deux parements et hauts généralement d’environ 1,5 m. Toutefois, leur localisation généralement sur une rupture de pente, accentue leur caractère défensif. Les accès se font au travers de deux portes placées aux extrémités du village. Bien que leur fonction première n’ait plus lieu d’être, ces murs continuent d’être entretenus et reconstruits, ce qui témoigne parfaitement de leur rôle symbolique dans la définition du village sumbanais.

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